Depuis que le CRB a décidé de se séparer de Belkhiter, les négociations pour la résiliation de son contrat se sont heurtées à un obstacle majeur. Belkhiter, déterminé à obtenir l’intégralité des sommes qui lui sont dues, refuse de quitter le club sans avoir été correctement indemnisé. Cette position laisse le CRB dans une situation compliquée, car il est désormais contraint de gérer un joueur dont les services ne sont plus désirés tout en étant confronté à une exigence financière non négligeable. Le CRB devra désormais trouver une solution pour résoudre ce différend, soit en négociant un accord avec Belkhiter, soit en explorant d’autres options pour parvenir à une issue satisfaisante. En attendant, le club continue de naviguer dans cette situation complexe, tentant de concilier ses objectifs sportifs avec les réalités administratives et contractuelles. Ce conflit, si on ose dire, est bien le propre des clubs algériens qui recrutent un joueur et lui font signer un contrat faramineux et de longue durée et puis au bout d’une petite saison, décident de le mettre à la porte. Dans ce cas-là le joueur est dans son droit de ne pas partir comme il est dans son droit de réclamer une grosse indemnité. C’est pratiquement tous les clubs (hormis le Paradou AC) qui sont confrontés à cette situation. Pourquoi ? Eh bien, il y a deux raisons des plus simples à cela. 1 – Les recrutements dans ces clubs se font de la manière la plus anarchique. Il manque un avant-centre ? Recrutons un avant-centre. Sans prendre la peine de se pencher sérieusement sur son profil.
2 – Cette façon de procéder appartient à ceux qui ne déboursent aucun sou de leur poche. Dans cette affaire liant Belkhiter au CRB, le président du club va finir par céder aux exigences du joueur, sachant qu’il a un contrat en bonne et due forme. En cédant il va payer le prix fort, mais lui, il ne sortira pas un centime de sa poche. C’est le Holdig Madar qui va payer. Le président lui, au pire, il sera viré.
N. S.