6 novembre 2024

Comme en Ouganda, l’EN a livré deux mi-temps distinctes face à la Guinée équatoriale

Les Verts toujours en mode clair-obscur

Jeudi, l’équipe nationale a pu bien amorcer ses éliminatoires de la CAN 2025. Certes, le match contre la Guinée équatoriale, conclu par un succès 2 buts à 0 au stade Miloud-Hadefi, n’était pas totalement maîtrisé. Toujours est-il que l’EN est parvenue à réaliser l’essentiel. Surtout que le résultat du second match du groupe E entre le Togo et le Liberia à Lomé (1-1) était favorable et permet déjà aux Fennecs d’avoir un joker. Après la première journée, les Verts sont en pole position.

Par Mohamed Touileb

Tout n’a pas été parfait pour une équipe qui se cherche et qui présente de nombreuses imperfections dans le jeu. Pour son troisième rassemblement après ceux de mars et juin, Vladimir Petkovic tente de trouver la bonne recette pour que les Fennecs retrouvent des certitudes qu’ils ont perdues depuis un bon bout de temps.

La souffrance était là sur certaines séquences. Et le sélectionneur des Verts le sait pertinemment puisqu’il l’a relevé après la rencontre en conférence de presse. «La Guinée équatoriale était très intéressante physiquement et nous a créé des difficultés dans les duels, où nous avons souffert. Nous n’avons pas réussi à nous créer de véritables occasions dangereuses en première mi-temps, il a fallu leur mettre plus de pression en seconde pour y parvenir et marquer deux buts», décortique le Bosnien qui indique : «Nous avons raté une grosse occasion en première période mais ce que nous récoltons lors de la seconde est le fruit de la grande préparation faite durant la première».

La pause a fait du bien

Même les joueurs qui étaient sur la pelouse oranaise ont senti que les choses avaient changé après la pause. «Le match a été difficile contre un adversaire qui jouait un bon football. Ils ont réussi à nous museler, mais à la pause, le coach Petkovic nous a parlé et nous a réveillés, ce qui nous a permis de réagir. Nous avons réalisé un début de qualification parfait, ce qui est une bonne chose pour nous», a indiqué Mohamed Amine Tougaï qui a été titularisé dans l’axe de la défense avec Ramy Bensebaïni.

L’EN se cherche toujours. La composition concoctée par Petkovic a vu l’incorporation de Hadjam à gauche de la défense en l’absence de Rayan Aït-Nouri, blessé alors que Aïssa Mandi a dépanné sur le côté défensif droit car Youcef Atal n’est athlétiquement pas apte à jouer 90 minutes sachant qu’il n’a toujours pas trouvé de club. Cela a fait qu’il manque la préparation d’intersaison. Une étape importante pour un footballeur de haut niveau.

La patience puis la délivrance 

Qu’à cela ne tienne, on peut dire qu’El-Khadra a semblé plus « vive » lors du deuxième acte avec des changements payants puisqu’Amine Gouiri, remplaçant, a réussi à faire le break à la 90’+5. Avant cela, l’EN a dû patienter longtemps pour trouver la faille grâce à Houssem Aouar (69’), une nouvelle fois précieux pour mettre les siens devant. Les individualités ont été déterminantes dans un collectif qui se cherche encore. Petkovic et ses adjoints ont du pain sur la planche pour rendre la sélection plus séduisante et rassurante. Les doutes sont encore là. Et les victoires du genre ne peuvent que les repousser sans les balayer définitivement. Le prochain test à Monrovia contre le Liberia dans deux jours nous permettra d’avoir plus de détails sur l’état de convalescence des Guerriers du Désert.

M.T.

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