3 décembre 2024

Criblée de dettes 

La JSMB face à une situation très délicate

Pendant que plusieurs clubs se sont lancés dans la préparation de la nouvelle saison malgré que cela se fait dans la discrétion totale, la JSMB fait face actuellement à une situation délicate où rien ne profile à l’horizon. Confrontés à la crise financière depuis maintenant plusieurs saisons, les dirigeants se trouvent désormais face à une situation très délicate avec le flou mais aussi un avenir incertain, d’autant plus que les dettes sont devenues un sérieux casse-tête pour l’équipe dirigeante en l’absence des ressources financières pour espérer sortir de cet embarras. La décision prise récemment par l’un des investisseurs de la région qui préféré rester comme sponsor sans pour autant intégrer l’équipe dirigeante, n’a fait qu’empirer la crise dans laquelle se trouve le club en l’absence des moyens nécessaires pour entamer les préparatifs de la nouvelle saison. Le silence total des dirigeants, à leur tête le président du CSA Farouk Mial, vient de confirmer que les choses vont mal au sein de cette équipe après deux mois déjà depuis la fin de l’exercice écoulé.

Mial veut des garanties mais…

Si les finances font défaut actuellement en l’absence des moyens nécessaires pour entamer les préparatifs de la nouvelle saison, il n’en demeure pas moins que le président du club, en l’occurrence Farouk Mial, ne veut pas s’aventurer à prendre des décisions qui pourraient lui coûter cher et surtout compromettre l’avenir du club. De ce fait, on apprend de sources bien informées que le président du CSA attend de voir les promesses tenues par les autorités locales et les investisseurs pour avoir la masse salariale nécessaire afin de répondre aux attentes et mettre un terme à cette situation de flou qui persiste toujours depuis maintenant plusieurs semaines. Pendant cette période, les supporters s’inquiètent davantage et espèrent à ce que les dirigeants puissent bien réagir pour éclaircir la situation et se permettre d’entamer la préparation de la nouvelle saison dans de bonnes conditions. C’est ainsi que l’équipe dirigeante n’aura pas le droit à beaucoup de temps étant donné que la situation presse.

Les autorités locales tardent à réagir

Ayant donné des promesses pour venir en aide au club, les autorités locales n’arrivent pas encore à réagir dans la mesure où c’est le flou total qui persiste étant donné que c’est le statu quo total actuellement. Le wali de Béjaïa qui a déjà reçu les dirigeants du club à maintes reprises, avait promis d’aider le club sur le plan financier pour qu’il puisse réussir à atteindre son objectif, mais rien n’est encore fait jusqu’à présent. Cette situation ne semble pas venir arranger les affaires du club étant donné que plusieurs clubs se sont déjà mis à préparation de la nouvelle saison pour répondre aux attentes et de faire en sorte de trouver la bonne formule pour réagir sur le terrain. Les pouvoirs publics sont désormais interpellés pour accélérer le processus d’aide aux clubs de Béjaïa afin de leur permettre de réaliser leur objectif et de réussir à répondre aux attentes. De ce fait, il est fort probable à ce que les dirigeants sollicitent les pouvoirs publics afin de leur venir en aide dans les meilleurs délais.

Les dettes, un autre problème à bien gérer

Si les préparatifs de la nouvelle saison nécessitent encore les moyens qui s’imposent, il n’en demeure pas moins que les dettes demeurent un autre problème à bien gérer pour les dirigeants afin de ne pas se retrouver face à une situation encore plus difficile étant donné que le temps presse actuellement et aucun retard n’est permis. Les dirigeants du CSA/JSMB semblent conscients que ce problème doit être réglé d’une manière définitive pour espérer assurer la meilleure préparation possible pour la nouvelle saison et de répondre aux attentes. Les dirigeants sont plus que jamais conscients que ce problème sera un handicap pour le club afin d’assurer une bonne préparation pour la nouvelle saison et ce, alors que le mauvais scénario est toujours dans les esprits et les craintes de revivre ce même scénario n’est pas à écarter pour la direction du CSA.

Djamel Sahli

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