Pour préparer la saison prochaine, plusieurs clubs ont déjà entamé l’opération recrutement, ce qui n’est pas le cas pour l’ES Ben Aknoun. Au moment ou une quinzaine de joueurs sont annoncés sur le départ dès cet été, les dirigeants n’ont toujours pas débuté les rencontres individuelles avec les coéquipiers de Mesmoudi pour connaître l’intention de chacun d’eux et avoir par la suite une idée précise de ceux qui pourront former le prochain groupe. Contrairement à de nombreuses formations qui ont commencé les discussions avec les éléments ciblés pour boucler rapidement leurs arrivées, les responsables de l’Etoile, eux, accusent du retard sur ce plan et n’ont pas encore offert à l’équipe des nouveaux renforts dont l’objectif est de faire oublier ceux qui partiront lors des prochains jours. Le recrutement au point mort, cette situation commence à agacer les supporters. Ces derniers ne s’attendaient certainement pas à vivre une telle période et espèrent voir la situation se débloquer des les prochaines heures.
Des renforts attendus à tous les niveaux
Si tout se passe comme prévu, plus de dix joueurs quitteront le navire cet été après avoir émis leur souhait de changer d’air suite à la relégation de l’ES Ben Aknoun en seconde division. Même s’ils sont liés au club par un contrat, des éléments tels que Mesmoudi, Boutiche, Haroun, Hadji, Haddouche, Hadouche, Oukali, Benabdi, Genoune et Talah ou encore Zemmamouche et Bougueche ne devront plus vêtir le maillot Rouge et Noir la saison prochaine. Face à une telle situation, les dirigeants sont appelés à engager de nouvelles recrues à tous les compartiments. En plus du poste de gardien de but, la défense, le milieu de terrain et enfin l’attaque doivent être renforcés. Pour l’instant, aucune arrivée n’a été enregistrée alors que le marché des transferts a ouvert ses portes depuis ce lundi. Ne voulant pas perdre ce temps précieux, des formations dont l’ambition est de jouer les premiers rôles ont commencé à se renforcer, ce ne fut pas le cas pour l’Etoile dont le silence et l’absence des responsables inquiète.
Habib M.