Les supporters se démarquent : « Arrêtons cette guerre des clans ! »

Après un long silence du côté de Kouba, c’est au tour des supporters du RCK de se démarquer et lancer un appel à tous les Koubéens. Un groupe de fidèles supporters est sorti de sa réserve et incite les Vert et Blanc à unir leurs forces et rester derrière leur club. S’exprimant sur les réseaux sociaux, ce groupe de supporters estime que le moment n’est plus propice pour continuer cette guerre des clans qui ne fait que disperser les enfants de Kouba. Ils écrivent : « Ça y est, il faut mettre fin à toutes ces manœuvres et œuvrer ensemble pour l’intérêt du RCK. Nous avons perdu beaucoup de temps et nous n’avons fait que pourrir la situation. L’heure est à la mobilisation et l’union sacrée et aucun autre coup bas n’est toléré. Désormais, il n’aura pas de place aux intrus et aux perturbateurs et la porte ne sera ouverte qu’aux bonnes volontés. Arrêtons immédiatement cette guerre des clans. Le RCK a besoin de ses enfants et surtout un président compétent qui pourra redorer son blason. Malgré toutes les contraintes, l’AG ordinaire doit absolument se dérouler sans incident et en toute transparence. On est persuadé que les supporters du Raed resteront toujours derrière le club et ne permettront aucun dérapage. A présent, il faut préparer convenablement la prochaine Assemblée générale avant d’élire le futur président du RCK. Soyons civilisés, comme cela a été toujours à Kouba, et donnons une bonne leçon à tous nos détracteurs ». Il faut bien signaler que le RCK fait face depuis des années à une guerre larvée. Des luttes intestines qui ont fait que le club, jadis un modèle de sérénité s’est retrouvé au milieu de luttes fratricides qui ont eu pour conséquences de le plonger dans les abysses du football.

L’intermède Riad Lecheheb de la saison écoulée devait servir de rampe de lancement pour le renouveau du RCK. Hélas ce ne fut pas le cas. Le départ du nouveau et déjà ex-président risque de faire naitre de nouvelles confrontations entre différents clans. Cette intervention des supporters veut faire barrage à toutes les dérives, et c’est tant mieux. 

« Il n’est pas encore trop tard pour faire du bien au club »

Malgré leur déception, les fans koubéens demeurent optimistes. Ils sont convaincus qu’il n’est pas trop tard pour apporter un plus au club et le faire redémarrer incessamment. «Certes, la situation est bloquée et les choses ne bougent pas depuis la fin de l’exercice précédent. Seulement, il ne faut pas s’alarmer car nous avons encore du temps pour bien préparer le prochain exercice. On peut aisément élaborer les préparatifs de l’AG sans trop d’encombres et faire démarrer le club sur de bonnes bases. Il n’est pas encore trop tard pour faire du bien au RCK et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. On fait confiance aux gens qui entourent le club et les supporters ne vont pas les lâcher, surtout en cette période cruciale».

« Mais on ne va pas se taire »

Les supporters du RCK affichent un optimisme mesuré et gardent espoir de voir leur équipe grandir. Toutefois, ils ne comptent tolérer aucun dépassement. «On fait confiance aux enfants du club et nous restons à leur disposition pour apporter un plus au club. On ne veut pas anticiper les choses et on préfère patienter encore avant de passer à l’acte. On ne remet pas en cause les intentions des gens mais on ne va se taire en cas de dérapage. On veille à ce que le club soit entre de bonnes mains», a conclu le groupe de fans Vert et Blanc.

Veut-on réellement aller vers un directoire ?

Tous les ingrédients sont réunis pour que le RCK soit géré par un directoire et non pas par un président élu. C’est ce qui est rapporté par des Koubéens bien informés. En effet, ces derniers nous ont fait savoir que des parties, qui ne cherchent que leurs intérêts personnels, veulent à tout prix pousser le club vers le pourrissement afin de mettre en œuvre leur plan démoniaque. Ces intrus qui ne possèdent ni l’argent ni le savoir-faire, appellent en catimini au directoire. En cas de succès, ils auront tous les honneurs, et en cas d’échec, ils diront qu’ils n’ont pas fait pire que leurs prédécesseurs…

Gh I.