Boufenara joue sa tête, le NAHD sa crédibilité, Hussein Dey sa notoriété
Après deux rencontres sans victoire, les coéquipiers de Massinissa Abdat doivent se remobiliser pour livrer une rude empoignade face à l’ESMK puisqu’ils seront opposés à une formation qui ne ménagera aucun effort pour décrocher un résultat probant. Une rencontre qui s’annonce décisive pour les joueurs du Nasria puisqu’ils seront dans l’obligation de rectifier le tir afin de reprendre confiance pour la suite du parcours et surtout s’éloigner de la zone rouge. En cas d’échec, le NAHD risque de se retrouver pour la première fois relégable.
Des changements pour injecter du sang neuf
Les prestations livrées par les Sang et Or lors des deux dernières journées du championnat n’ont pas été rassurantes. Une situation qui devrait pousser le coach Abdelghani Boufenara, à apporter quelques changements à l’équipe surtout avec les absences de certains joueurs mais aussi pour injecter du sang neuf. Même s’il est hésitant concernant certains postes, il concertera ses assistants avant de trancher sur certains postes et prendre une décision finale.
Les joueurs ne jurent que par les trois points
Malgré la mauvaise posture de l’équipe, les joueurs veulent se ressaisir dès aujourd’hui, face à Koléa. Ils affirment que le match nul face à Larbâa fait partie du passé. Ce n’est certainement pas ce faux pas qui remettra tout en question. D’ailleurs, les camarades d’Ahmed Zakaria Benyahia savent pertinemment que seul un succès remettra de l’ordre dans la maison. A eux donc de faire le nécessaire pour redresser la barre et ajouter trois précieux points à leur actif.
Boufenara a axé sa préparation sur l’aspect mental
En poste depuis quelques mois, Abdelghani Boufenara a constaté que le problème de ses joueurs est d’ordre psychologique. L’entraîneur a beaucoup axé sa préparation sur l’aspect mental dans le but de remettre ses joueurs en confiance. Dans son discours lors des deux dernières séances, il a beaucoup insisté sur ce point en utilisant les termes suivants : «Ce n’est pas la fin du monde et ce n’est certainement pas le moment de baisser les bras. Il faut continuer à se battre et aborder toutes les rencontres avec un état d’esprit de guerriers.» Des mots qui ont transcendé les Husseindéens qui veulent à présent reprendre les choses en main.
Sofiane D.