Le plus ancien concept de l’intérêt mutuel est animalier, en effet les fourmis ont inventé ce concept il y a près de 66 millions d’années d’afin d’assurer la pérennité de leur espèce.
Le Foot DZ s’est créé un microcosme aux allures d’une symbiose de l’intérêt mutuel fait ravage, le résultat est qu’une seule espèce a survécu à ce microsystème, la fameuse cigale. Au contraire de la célèbre fable de La Fontaine, les cigales ont développé un mécanisme basé sur la paresse et l’insouciance avec comme résultat richesse, pouvoir et notoriété. Pour quelle raison cette démarche est porteuse ? qui protège cette frange nuisible ? comment faire pour atténuer cette main mise sur notre cher sport ? Une médiocratie institutionnalisée, qui brave tous les codes de déontologie du sport d’un côté (Ethique, éducation, culture, socialisation), et du monde du travail (économie, professionnalisme, Benchmarking, soft power) de l’autre. Les rentiers sont des coupables/victimes du système de la rente lui-même, instauré et subi en même-temps par le contribuable, une équation à géométrie variable. Un observatoire du football national est plus que nécessaire, composé de professionnels de tous les secteurs, il permettra de contrôler, d’accompagner et d’orienter d’une manière scientifique et académique le projet football en Algérie.
Au final, une petite pensée au champignon qui a servi de support alimentaire, pendant tout ce temps-là, a la fourmi et qui a permis de réaliser la symbiose au bénéfice mutuel !
L. K.