« Le meilleur moyen pour amener autrui à ‘‘partager’’ votre conviction, n’est pas toujours de proclamer celle-ci. »
André Gide
«C’est le seul qui réponde au profil recherché.» C’est cette déclaration du président de la FAF, qui m’a fait rebondir et donné l’impression de déjà entendu. Ils se sont peut-être côtoyés, pour tenir le même langage et être aussi catégoriques.
Allons bon, il y aurait de l’eau dans le gaz et comme un litige avec les entraineurs qui cochaient toutes les cases, seuls aptes à tenir les rênes et ayant le profil pour coacher les grosses cylindrées. Mais des dissensions latentes, que les bricoleurs vénaux chercheraient à étouffer, pour ne pas reconnaitre leurs torts même si cela partait d’un bon sentiment. Ils auraient des soucis à les faire partir. On ne la voyait pas venir, celle-là. Alors, on n’est plus du tout sûr de ce qu’on balance ? Faudra alors en chercher un autre ou revenir à de meilleurs sentiments, ou plutôt à la raison, et souffrir le produit local, celui qu’on a contribué à fabriquer et qu’on s’entête à dédaigner et ignorer. N’est-ce pas ?
Ça allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’aux débâcles subies et qui sont venues mettre à nu un système basé sur la tromperie, le tout-étranger et la vente de rêve aux supporters.
Aux dernières nouvelles, il a dû passer un entretien d’embauche, le technicien, local évidemment, pressenti pour seconder le nouveau, qui arrive, flanqué de deux collaborateurs, un préparateur physique et un entraineur adjoint suisse.
Encore heureux que les ‘‘coopérants’’ en clubs, rarement qu’ils ne ramènent pas les leurs, ne fassent pas passer de tests à leurs éventuels adjoints locaux, qui doivent satisfaire aux épreuves avant d’être agréés. Et qui sait ?
Ghani Ben Aïssa